Et si la sirène apprenait à tisser? Une lecture de Un apprentissage ou Le livre des plaisirs de Clarice Lispector

Carolina Antonaci Gama

Resumo


« La communauté des amants, que ceux-ci veulent ou non, (…) a pour fin essentielle la destruction de la société »[1]. Voilà une notion bien commune : les amoureux sont ceux qui, égoïstes intraitables, ne cherchent qu’à bâtir des murs de plus en plus épais et s’aliéner dans leur bulle de jouissance mutuelle. Mais que dire de quelqu’un qui cherche non pas le plaisir de l’amour partagé, mais plutôt de se reconnaître humain à travers la relation amoureuse ? C’est de cet ordre la quête de Lóri, sirène fatiguée d’être un animal libre, et l’apprentissage que l’amour d’Ulisses doit lui procurer. La communauté des amants s’avère alors non pas une séparation avec le monde, mais une manière d’appartenir à l’humanité, de forger des notions telles le don, le partage, la communion.


[1] BLANCHOT. La communauté inavouable, p.80.


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DOI: http://dx.doi.org/10.17851/1982-0739.23.3.237-249

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